Samedi 18 mai 2013 : Burgos – Palencia
Pourquoi avons-nous si froid ? Nous sommes à près de 900 mètres d’altitude, ceci explique cela, bien évidemment. Burgos est exposée souvent aux rigueurs des vents froids (9 mois d’hiver et 3 mois d’enfer).
Avec une température de 3°, nous partons faire un petit tour aux pieds de la cathédrale pour prendre une photo de groupe (photo 1). Le vent glacial nous cingle le visage et les vêtements d’hiver sont encore de rigueur.
Puis nous prenons le départ vers Palencia. Nous longeons l’autoroute durant une quarantaine de km. Nous luttons contre le vent, le froid, et chacun se terre dans le silence et essaie tant bien que mal de se protéger du vent par les copains qui sont devant. La route droite, longue et monotone nous semble interminable. Peu de choses à voir, un paysage plat, verdoyant, avec des champs d’orge de petits pois, et d’autres céréales. Quelques villages épars au loin sur le plateau où nous sommes.
Au km 37, un arrêt pour faire un regroupement. Les mains, les pieds, le bout du nez sont complètement gelés. Mais que sommes nous venus faire dans cette galère ?
En bifurquant ver la gauche, nous espérons avoir un peu plus de chance avec le vent, et bien non, nous l’avons sur le côté et par moment de fortes rafales nous obligent à être très vigilants. Heureusement, la circulation est quasi inexistante, sur cette grande route avec accotement.(photo2)
Puis la route est plus étroite et nous traversons des villages déserts. Tout au fond, nous distinguons une panacée d’éoliennes sur deux secteurs. Les pâles tournent, tournent et pendant ce temps-là, nos vaillants cyclistes luttent toujours contre le vent.
Les montées et descentes se succèdent les unes après les autres. Les km vers le point d’arrêt pour le repas sont interminables. Ils sont comptés un à un. (photo 3). Enfin, aux alentours de 12h30, voici nos cyclistes abrités sous des arcades dans la petite ville d’Astudillo (photo 4). Les enfants jouent avec des toupies, un ballon de foot vaudra à nos cyclistes un échange de ballon. Les enfants sont ravis d’avoir de nouveaux copains. Le soleil fait son retour pour réchauffer les organismes mis à rude épreuves.
Au coin de la place, des baguettes de pain sont achetées pour remplacer le pain de mie pour la bagatelle de 0,40 centimes d’euros par baguette.
Une bonne averse nous surprend pendant le repas, fort heureusement, nous étions à l’abri. L’après-midi, peu de changement, toujours du vent, du froid (photo 5)
A 10 km de l’arrivée, aïe, aïe, aïe, ouille, ouille ça fait mal…aïe, aïe, aïe, ouille, ouille, ouille. Mais que se passe t-il donc ? Une chute ? Mais non ? Quoi alors :
Une méga averse de grêle nous cingle le visage, les bras et les jambes, oh que ça fait mal. A quelques centaines de mètres, le pont de l’autoroute nous permet de s’abriter le temps que l’averse s’arrête.
A l’entrée de la ville de Palencia, sur la droite, une immense statue de 20 mètres de haut, représente le Christ de la Butte (2ème plus grande statue du Christ après celle de Rio de Janeiro).
Une arrivée à 15h30 permet à tous de se reposer, faire la petite lessive, et de visiter la ville. Le monument le plus impressionnant est sans doute la cathédrale « la Belle Inconnue ». Elle est composée de 3 nefs, d’une crypte, et de plusieurs chapelles. Ville ayant plusieurs églises, palais et couvents.
Le repas :
Spaghettis « bolognaises »
Escalope de dinde accompagnée de pommes de terre et une timbale de riz
Yaourth et/ou glace