Dimanche 26 mai 2013 : Cuba – Santa Clara a Velha
Hier au soir après le repas, une procession avait lieu à partir de 21h30 dans les rues du village en hommage à Fatima.
Des cyclistes se sont rendus dans un café typique portugais avec joueurs de mandoline, guitares….
Désolés de vous le dire, mais le soleil est encore gigantesque ce matin, avec un vent frais. Après un petit déjeuner copieux comme d’habitude, nous prenons la route entre champs de culture, bosquets. Peu de difficultés dans les montées, car les descentes nous entrainent jusqu’au milieu des montées. Le vent nous est défavorable. Nous l’espérions dans le dos, en vain. Le rythme est soutenu, et la ville de Ferreira Do Alentejo est vite atteinte. Ceux qui sont entrés dans la ville se sont retrouvés encore et encor sur les pavés. Ceux qui ont empruntés la « rocade » s’en sont bien sorti. A la sortie, des cris et de la musique émanent de la piscine. Y’a la fête….
A la sortie, l’itinéraire est une petite route de campagne avec un revêtement en mauvais état. Attention aux trous, afin de ne pas tomber ou avoir une crevaison. Quelques troupeaux de vaches attroupés autour des arbres cherchent déjà la fraicheur. Les routes sont quasiment désertes en ce dimanche matin.
Les paysages sont similaires à ce d’hier, un peu monotone. Plus de montagnes à l’horizon, des collines et tout plein d’oliviers et encore des oliviers. Quelques grands bâtiments en bord de route pour fabriquer l’huile d’olives.
Lors de la traversée des villages, les habitants regardent le groupe de cyclistes curieusement. Nous leur lançons un « bon dia » lancé en passant.
A Santa Luzia, à l’abri du soleil, à côté d’un bâtiment avec eau courante et lavoirs, les cyclistes s’installent pour manger. La chaleur est moins accablante qu’hier. Le vent atténuant celle-ci, nous souffrons moins.
L’après-midi, les difficultés commencent avec quelques montées à pourcentage plus élevé que le matin. En pleine « sieste », dur dur. Chacun à son rythme, nous parvenons à parcourir les quelques 35 km jusqu’au gîte.
A l’entrée du village, un arrêt pour se désaltérer. La journée a été très ensoleillée, et ras-le-bol de boire de l’eau. Etant donné l’heure précoce, nous savourons cet instant de repos à la terrasse d’un café sous les regards étonnés des villageois.
Nous arrivons au gîte par un petit sentier herbu et pentu. Le camion quant à lui a du faire un détour pour venir se garer devant les habitations.
Notre hébergement se trouve dans des petites maisons basses, en pierres, toutes en blanc, qui ont été aménagées en gîte. Ce soir, cohabitation entre couples et « célibataires », 3 à 4 personnes par bâtiments.
Lieu sympathique, avec la salle de restauration au milieu du « village-gîte ». Le sol est en pierre : pas de parquet, pas de béton, attention à ne pas de fouler une cheville. La propriétaire parle bien le français (ce qui nous arrange plutôt bien puisqu’aucun d’entre nous ne connait le portugais, mais deux, parlent l’espagnol)
Repas :
Pain, beurre, olives, pâte de thon maison, chorizo régional, fromage du village
Champignons sautés à l’ail avec salade et tomates cerises
Meatloaf avec pommes de terre rôties au romarin et salade verte
Salade de fruits tropicaux
Mousse de fraises
Café ou thé