Jeudi 16 mai 2013 : Estella – Haro
Au lever du jour, les volets sont vite ouverts pour regarder la météo. Un méga ciel bleu et un méga soleil. Le seul bémol est la température qui avoisine les 6 à 7°. Le ventre bien rempli par un petit déjeuner copieux, les vélos sont enfourchés. Catherine, Guy et Jean-Marie visiteront à nouveau la ville. Les autres poursuivent l’itinéraire. La route large et circulante comporte une bande de sécurité que nous utiliserons comme bande cyclable. Tout au loin, les montagnes vers lesquelles nous nous rendons semblent recouvertes de nuages blancs.(photo 1)
La fraicheur et le vent d’ouest, qui bien entendu nous est de face. Pourrions-nous espérer mieux : ah que oui ! Un bon vent d’est nous aurait poussé. Bon vent, mal gré, nous avançons à travers champs de culture (photo 2), villages de campagnes qui semblent tous désert. Oups ! N’oublions pas que les espagnols se lèvent beaucoup plus tard que nous. De grands champs d’asperges où déjà, les hommes sont affairés.
Sur notre droite, de grandes falaises, devant nous les montagnes (photo 3) et allons-y. BRRR ! Il fait plutôt froid. Heureusement, nos vêtements nous protègent du froid. Durant une trentaine de km, la route est monotone, longue et circulante. Chacun roule concentré, nez au vent (Pff, ils sont rougis pas le froid et ont un peu de mal à respirer).
Après la ville de Santa Cruz de Campezo, les difficultés commencent. Les premiers km de montée, pour le 4ème jour de vélo, semblent plus ardus. Chacun y va de son coup de pédale habituel. A un croisement, voilà Rolland, toutes portes du camion ouvertes, nous attend avec une petite collation, hum du cho-co-lat et du pain d’épice. Ce qui permet à nos 3 amis de nous retrouver après un bon coup de pédale.
Nicolas et Pimprenelle (et oui encore eux, rappelez-vous en 2011, ils se sont perdus et sont arrivés au pique-nique 1 heure après les autres) décident de s’octroyer une petite variante de 10km pour gravir le col de LA ALDEA à 1OOO mètres d’altitude. Après 4 km de grimpette sympa, ils se retrouvent aux pieds de près de cinquante éoliennes. Au détour d’un virage, une magnifique vue sur la vallée où ils rejoindront le groupe. Puis nos 2 amis parviennent dans un village haut perché Lapoblacion. Enfin, ils arrivent en haut du col. Puis une méga descente vers le village de Bernedo.
Pendant ce temps-là, notre groupe continue sa route : Cadredo, Maranon, Angostina, Bernedo…plus loin, à la sortie du village de Lagran, nos 2 cyclistes rattrapent le groupe et s’arrêterons tous dans le village médiéval de Urizaharra-Penacerrada.
Une petite place, bordée de bancs, abrités du vent fera notre bonheur pour casser la croûte. Mais voilà t-y pas qu’en plein pique-nique, une belle averse vient nous interrompre et nous oblige à courir pour se mettre à l’abri. Pour certains, ce sera un arbre, pour d’autre les auvents des maisons dans les rues adjacentes (photo 4), d’autres encore sous l’abri du panneau touristique.
Pour clore notre repas, un petit vin chaud (CHUT !) pour réchauffer nos amis, avant de reprendre la roue vers Haro. Oh ! Là ! Là !, mais ça monte encore. Juste après le repas, dur, dur ! Une petite sieste ne nous aurait pas déplu. Bref, tout en haut de la montée, tiens un col : Puerto de Penacerrada à 945m, quel spectacle ! Une superbe vue sur la vallée. (photo 5). Nous apercevons au loin des villes qui, avec l’aide de nos cartes semblent être celles vers lesquelles nous allons. Eh ! Regardez, là-bas tout au fond, les montagnes enneigées ! (photo 6)
Puis nous amorçons la descente vers la ville de Labastida. (photo 7) Une visite s’impose bien sûr : ville fortifiée, la chapelle du Christ, quartiers médiévaux….. De nombreux bâtiments vinicoles jalonnent les bords de route. Et plus 5 km pour rejoindre l’hôtel.
Au moment de décharger les valises, nous entendons des grondements sourds, le ciel s’assombrit, le vent qui devient de plus en plus violent, la température chute et tout à coups…..un orage de grêle. (photo 8) Et les gars ! Cela ne vous rappelle rien ? en 2009, en Irlande, à peine arrivés dans la ville où Charlie Chaplin passait ses vacances : à peine arrivés, pluie torrentielle. Et oui, nous avons échappés à un gros orage. Vous auriez aimés que nous nous fassions arrosés, et bien non ! OUF !
Mais que voyons-nous : Agnès qui récupère les glaçons sur le marchepieds du camion (photo 9) pour mitrailler les cyclistes présents autour d’elle.
STOP : fermez le camion, nous sortirons le reste des valises plus tard. Après une vingtaine de minutes, nous reprenons le déchargement et rejoignons nos chambres.
Repas du soir :
Assiette de crudités
Carpaccio de chorizo et saucisson
Sole, merlu, escalope ou joue de porc accompagné de frites ou rondelles de pommes de terre
Crème caramel
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