Dimanche 12 mai 13
Retrouvailles de nos 20 amis cyclos dans la ville de Tarbes (Hautes-Pyrénées) : les langues vont bon train, que de choses à se raconter.
Après l’installation dans les chambres, nous nous retrouvons autour d’une table pour un pot d’accueil préparé par nos amis de l’ASPTT Tarbes : Christian, Guy et leurs compagnes Bernadette et Odette.
Le choix entre 3 boissons, kir, floc (boisson locale) ou jus de fruits. Les amuse-gueules sont nombreux et divers : cake, olives, toasts, feuilletés, et un rocher (pâtisserie locale). Tout est fait maison par nos amis et les en remercions de tout cœur.
Ensuite, nous nous rendons dans un restaurant situé non loin de l’hôtel où une bonne table est dressée. Un repas gastronomique a été élaboré afin de nous sustenter et prendre des forces pour entreprendre notre première étape à vélo demain à travers les Pyrénées.
Les uns s’inquiètent de la météo, d’autres pour le dénivelé, et d’autres encore sont serein. Bref, demain est un autre jour et ……affaire à suivre.
Lundi 13 mai 2013 : Tarbes – Montory
Les bonnes vieilles habitudes sont reprises pour une organisation sans faille : petit déjeuner en commun, chargement des valises dans le camion, remplissage des bidons d’eau pour la journée, préparation de nos montures avec tout « l’amour » qui leur est du, et une fois fin prêts le TOP départ est donné. Nous sommes rejoins par Christian, un des régional de l’étape qui sera avec nous.
La photo traditionnelle du groupe au départ est prise par Bernadette, Odette et quelques autres cyclos. Tous les matins, sauf incident, nous prendrons la route à 8h00 tapante.
Pour sortir de la ville, nous cheminons à travers les petites rues et découvrons quelques monuments. Malheureusement, un groupe de 19 cyclistes en ville n’est pas sans inconvénients pour les habitants se rendant au travail.
Rapidement, nous abordons la verte campagne environnante et au loin, nous distinguons ce qui semble être les majestueuses montagnes des Pyrénées. Ce matin, en effet, pas de pluie : OUF ! Mais un ciel chargé de nuages, une fraicheur à ne pas nous envier, et un petit vent d’ouest.
Au loin, nous apercevons l’aéroport de Tarbes ainsi que le « cimetière » des avions. Après Ossun, une première difficulté avec quelques km de montée : une mise en jambe pour réveiller les muscles endormis. La traversée des villages (Pontacq, Nay) tout au long se fait sans encombre.
Chacun roulant à son allure, pas de premier, pas de dernier, le seul but que nous avons est d’arriver au bout de notre périple. La recherche du bon développement ne se fait pas sans craquement de chaîne et/ou sans un saut de celle-ci qui nécessite un arrêt en urgence pour la remettre sur le bon plateau.
Les km s’avalent les uns après les autres au gré des montées, descentes, et quelques km de plats. Les champs sont verdoyants, après un hiver enneigé et pluvieux. Tout au long de la route, des fleurs, bleues, jaunes, blanches, roses, ……et quelques bonnes odeurs de campagne….je vous laisse deviner. Quelques regroupements sont assurés afin de se retrouver tous ensemble quelques minutes et en milieu de matinée se délecter d’une pâte de fruits.
Au lieu dit du rendez vous de «midi », pour le pique-nique, il s’avère que nous avons un peu d’avance. Après quelques courses dans un supermarché du village, nous reprenons la route afin de trouver un endroit sympathique pour nous restaurer.
Après Arudy, la route traverse une région forestière qui est pleine de charme. Un rayon de soleil n’aurait que donner davantage une splendeur supplémentaire et nous aurait réchauffé les jambes, qui pour certains étaient « à l’air ».
Au détour d’un virage et après une belle montée, nous nous installons et reprenons notre traditionnelle organisation pour le pique-nique : installation de la table, les boites de conserves de midi sont ouvertes, égouttées, la viande ou charcuterie déballée, le pain mis sur la table, la sauce préparée, et chacun va se servir dans son écuelle (assiette plastique, gamelle en alu, assiette pour enfant, bref, chacun s’y retrouve) amenée pour l’occasion et ce pour 3 semaines. Les vieilles timbales en inox pour certains, les gobelets plastiques pour d’autre.
Après un bon café, la vaisselle, l’essuyage, le rangement, tout le monde s’y met. Et le départ est donné pour la trentaine de km restante. Le soleil fait de brèves et timides apparitions, le vent est frais, brrr, il ne fait pas très chaud. Tout de même, une réelle satisfaction : pas de pluie. YESSSSS !
Il est 15h30 et nous voici déjà (euh, enfin, oui, non….) à l’hôtel. Petit village au creux des montagnes. Et toujours pas le sommet des Pyrénées : mais où sont-ils ? Cachés dans de nombreux nuages, nous espérons les découvrir demain.
En attendant, douche, étirements, repos, visite du village, petite lessive quotidienne et repas dans une salle typique. Un repas pantagruélique nous est servi : une garbure, assiette de crudité et spécialités locales, tranches de porc, pâtes et haricots verts, suivie d’une part de gâteau basque.
Une nuit excellente est souhaitée à nos vaillants cyclistes pour leur deuxième étape.
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